mercredi 14 septembre 2011

Rendez vous....

Forum emploi diversité à Paris
14 et 15 Octobre 2011 Paris Grande Halle de la Villette

































Au programme, des informations sur :
  • Le volontariat internationale en entreprise


  • La formation

  • Des informations sur les aides et insertions : des professionnels seront présents pour expliquer et échanger autour des politiques publiques d'insertion des jeunes et des publics soumis aux difficultés.

    Pour plus d'informations   


    Ama

    lundi 2 mai 2011

    Zoom sur.....

    Chaque mois, Ama analyse un pays dans sa globalité pour vous le faire connaitre et vous ouvrir ses portes

    Le Sénégal

    Présentation


    Situé aux abords de l’océan Atlantique, le Sénégal, se compose de trois parties distinctes: une zone sahélienne au nord assez aride, une zone tropicale au sud plutôt fertile, et la région de Dakar.
     
    Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée
    Sa capitale est Dakar.

    L’histoire

    «Au XVe siècle, les Portugais sont les premiers Européens à atteindre le Sénégal, bientôt suivis par les Britanniques puis par les Hollandais. Au XVIIe siècle, les Français s’installent le long des côtes et fondent la ville de Saint-Louis. 

    Ils avancent ensuite vers le sud jusqu’à l’île de Gorée qu’ils arrachent aux Hollandais en 1677. Au cours du siècle suivant, la rivalité entre les Britanniques, les Français et les Hollandais se fait fortement sentir, mais le traité de Paris (30 mai 1814) donne le Sénégal à la France.


    En 1854, Louis Faidherde devient gouverneur du Sénégal. Désireux d’étendre la domination française à l’ensemble du territoire et au-delà, il fonde Dakar en 1857 et organise la colonie du Sénégal dont il fait la base de la conquête de l’Afrique occidentale.
    Après Saint-Louis, Dakar devient, en 1902, la capitale de l'Afrique occidentale française, l'une des colonies françaises.

    En janvier 1959, le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent pour former la Fédération du Mali, qui devient complètement indépendante le 20 juin 1960

    Cette indépendance est la conséquence des transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Cette date est considérée comme le jour officiel d'accession du Sénégal à l'indépendance.
    Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance.


    Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière intermittente entre les séparatistes installés dans le sud de la Casamance et les forces gouvernementales. Sous la présidence d'Abdoulaye Wade et après plusieurs tentatives infructueuses, un nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 2004 entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
    Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 2007.
    En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisin alors que la plupart étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique

    L’économie

    Le Sénégal possède la troisième économie de la sous-région Ouest-africaine après le Nigéria et la Côte d'Ivoire. Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales qui sont majoritairement d'origine française et dans une moindre mesure américaine.

    Son économie est principalement tournée vers l'Europe et l'Inde. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l'Inde, l'Italie. Cependant, depuis plusieurs années, la Chine est un partenaire de plus en plus grandissant comme en témoignent les sommets Chine-Afrique.


    Cependant, depuis plusieurs années, la Chine est un partenaire de plus en plus grandissant comme en témoignent les sommets Chine-Afrique.

    Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles, ses principales recettes provenant de la pêche et du tourisme :
    • la pêche constitue la principale source de devises au Sénégal. Depuis la réduction de la taxe de douane, cela a dopé l'exportation au détriment de l'écosystème des fonds marins
    • le tourisme est développé essentiellement sur le littoral avec de grands complexes hôteliers internationaux et des hôtels locaux de grande qualité.
    En 1994, la monnaie est dévaluée et une politique de libéralisation est activement menée. Le Sénégal essaye de rentrer dans les conditions requises par le Fonds monétaire international (FMI) afin de bénéficier d'un allègement de la dette pour le développement du pays. Depuis 2006, le Sénégal est dans la liste des pays éligibles.
    Les difficultés économiques dues au poids de la dette ont entraîné un renforcement du syndicalisme :
    • Le Syndicalisme au Sénégal a été dans ses débuts une force d'opposition au colonialisme, mais à présent ce sont diverses factions politiques qui soutiennent les organismes syndicaux. Ces syndicats ont la capacité d'organiser une grève dans deux États voisins ou de participer à des réunions sur le NEPAD.
    • Le poids de la dette extérieure de ce pays pauvre très endetté (PPTE) et le secteur agricole qui emploie à peu près 70 % de la population sénégalaise laisse peu de marge pour un décollage économique. De plus, l'agriculture sénégalaise est très sensible aux aléas climatiques et aux invasions acridiennes.
    Les activités économiques au Sénégal sont réparties sur 3 secteurs :

    • Primaires (agriculture, élevage et pêche)
    • Secondaire (Le pays possède du phosphate de chaux, de l'acide phosphorique, des phosphates d'alumine, du fer, des schistes bitumeux, du pétrole (off-shore), du sel marin (Sine-Saloum et Lac Rose)
    Les deux sociétés les plus importantes sont Suneor (ex-Sonacos) pour la filière arachide et les Grands moulins de Dakar, auxquelles il faut ajouter la Compagnie sucrière sénégalaise et la Société des brasseries de l'Ouest africain.

    pour en savoir plus

    Ama

    mardi 12 avril 2011

    Rendez vous...

    Salon d'affaire à Bordeaux : Afrique / France. 24, 25 et 26 mai 2011


    Un évènement 100% B2B

    Des rencontres d’affaires croisées : Afrique/France, Afrique/Afrique, France/France

    5 secteurs d’activité porteurs : TIC, métiers de la Santé, Green Business, Agro alimentaire et Biens d’équipement

    Des interlocuteurs qui occupent des fonctions stratégiques : PDG, Directeurs Export, Directeurs du Développement…

    Forum Africa 2011 à Montréal. 5, 6 et 7 septembre 2011

    Le développement durable et les investissements privés en Afrique seront les thèmes majeurs du prochain «FORUM AFRICA 2011», prévu au prestigieux Hôtel Fairmont Reine Elizabeth à Montréal,  les 5, 6 et 7 septembre 2011.

    Il s’agit de la 5ème édition de ce Forum biennal qui offrira aux participants des outils et approches novatrices pour accroître l’investissement privé et public, en vue de la réduction de la pauvreté en Afrique.
    Ce rendez-vous international des affaires réunira plus de 500 participants, présidents de sociétés, décideurs africains et canadiens de haut niveau ainsi que les intervenants des organisations internationales et des ONG.

     En plus des conférences et ateliers, il est prévu un grand dîner-gala durant lequel des prix d’excellence seront remis aux entreprises et personnalités ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’Afrique durant les deux dernières années.

    Ama


     

    dimanche 3 avril 2011

    L'hebdo : la revue de la presse africaine

    Chaque semaine, Ama vous propose une sélection d’articles de la presse africaine.

    • Article de site Africa Business.com
     « Le développement de l’industrie solaire survivra t-il en Afrique du nord et au Moyen Orient »
    Cet article a été écrit le 24 mars 2011.
    Les événements de ces dernières semaines ont bouleversés la situation politique en Afrique du Nord et au Moyen Orient (MENA). Avec tous les regards tournés vers la région, plusieurs questions se posent quant au futur de l’économie de la région en général  et conséquences sur l’investissement et le développement de projets solaires
     


    • Article sur le site Algérie soir.com
     « Financement du développement en Afrique…. »
    Cet article a été publié le 26 mars 2011

    L'État doit jouer un rôle moteur dans la promotion du développement économique en Afrique…
     

    • Article sur le site Afrique avenir.org
     « Le Congo Brazzaville parie sur la formation… »
    Cet article a été publié le 29 mars 2011

    Le Congo Brazzaville s'est assigné comme objectif national en matière d'éducation les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés par l'ONU. Dans ce cadre, l'état congolais investit tout particulièrement dans le secteur de la formation professionnelle et de l'apprentissage…



    • Article paru sur Jeune Afrique.com
    « A Addis Abeba, l’UA s’interroge sur le retour de l’État dans l’économie »
    Cet article a été publié le 29 mars 2011

    La conférence des ministres de l'Économie et des Finances de l'Union africaine, qui se tient à Addis-Abeba du 28 au 29 mars, se penche sur l'avenir du continent. Entre satisfaction due au retour de la croissance et inquiétudes sur la situation en Afrique du Nord et en Côte d'Ivoire, une question fondamentale resurgit. Celle du retour de l'État dans l'économie…
    Lien Article


    • Article paru sur Afrik.com
     « Tunisie, une révolution sociale pour une liberté d’entreprendre… »
    Date de parution : 29 mars 2011

    La révolution tunisienne pourrait-elle prendre un virage anti-économique ? La révolution du jasmin semblait avoir eu pour point de départ une lutte pour la liberté de commercer, de créer son entreprise, et de prospérer en paix, sans corruption, dans l’État de droit. Se pourrait-il que cet objectif soit aujourd’hui détourné ? Quelles conséquences pour la Tunisie ?
      
    • Article paru sur le site Algérie soir.com
     « L’Afrique veut améliorer ses performances agricoles »
    Date de parution : 30 mars 2011

    Les participants à la 7ème réunion de la plate-forme de partenariat du Programme détaillé de développement agricole en Afrique (PDDA) ont invité les dirigeants africains
    à consacrer plus de ressources à la recherche agricole afin de relancer la production agricole et de réduire la pauvreté et la faim…
     
    • Article paru sur Afrique avenir.org
     « Sans chocs exogènes, l’économie sous d’heureux d’auspices en 2011 »
    Date de parution : 29 mars 2011

    Les perspectives économiques de l’Afrique pour 2011 sont favorables, à moins de chocs exogènes, selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui note à cet effet que la croissance du Produit intérieur brut (PIB) du continent est passé de 4,7 pour cent en 2010….

    mardi 22 mars 2011

    L'initiative : Projet de technologie éducative au Gabon

    Ama vous propose cette initiative qui permet à des enfants au Gabon d'avoir accès à la fois à la technologie et à l'éducation. Créer de nouvelles générations autonomes, susciter le plaisir de l'école, tel est le but de cette initiative pour une Afrique meilleure.


    Ce projet est soutenu par le MIT

    Publicité : parce que l’Afrique le vaut bien !

    Ama vous propose un article ayant pour sujet : le monde de la communication.

     
    L’Afrique et le Moyen-Orient vont enregistrer entre 2010 et 2014 les plus fortes progressions de la planète en termes d’investissements publicitaires, passant de 14 milliards de dollars en 2010 à 19,7 milliards en 2014, soit une part de marché mondiale estimée à 3,5 %, d’après une étude du cabinet eMarketer diffusée au mois de juillet dernier.
    En 2009, les dépenses publicitaires sur ces marchés ne représentaient que 2,7 % des montants mondiaux, soit 12,6 milliards de dollars sur un total de 465,1 milliards.

    Un autre rapport publié au mois d’octobre par Zenith Optimedia, filiale du troisième groupe publicitaire mondial Publicis, confirme la tendance, allant même au-delà en voyant doubler les budgets publicitaires sur ces zones (plus d’autres petits pays faisant partie du « reste du monde »), en seulement six ans, passant de 13,1 milliards de dollars à 26 milliards entre 2006 et 2012.

    L’agence de presse Reuters a été le premier média à identifier l’Afrique comme « le nouveau terrain de jeu de la pub », se faisant l’écho au mois de juin pendant le Festival international du film publicitaire de Cannes de ces publicitaires qui « redoublent d’ardeur dans les pays à forte croissance ». « De simples relais de croissance, les pays émergents sont en train de devenir la roue de secours du secteur, face à une Europe en panne et à un marché américain qui risque de ralentir en 2011 », indiquait aussi la dépêche avant de citer Martin Sorrell, patron du leader mondial WPP : « Nos clients se concentrent de plus en plus sur ces marchés, encore petits, mais qui croissent très rapidement. »

    L’Afrique représentait un chiffre d’affaires de 150 millions de dollars pour ce groupe il y a quatre ans contre 500 millions de dollars aujourd’hui, nous apprend un autre article intitulé « Les Agences de pub se ruent en Afrique », paru au mois d’octobre dans le Wall Street Journal, évoquant aussi les prises stratégiques de participations dans les groupes de communication africains.

    David Jones, P-DG d’Havas Worldwide, confirme : « Derrière ces moteurs de croissance, l’Afrique se profile comme le nouveau marché émergent de la planète publicitaire. Au cours de la décennie à venir, on verra l’Afrique commencer à être reconnue comme la nouvelle Asie, la nouvelle terre d’opportunités. »

    Dans un article publié en ligne au mois de juin consacré au « continent africain, dernière frontière du marché publicitaire mondial », le magazine spécialisé new-yorkais Advertising Age citait encore Michael Gullan, le directeur de l’agence de publicité Gullan & Gullan/Icom située à Johannesbourg : « La Coupe du monde a accéléré les choses, placé le pays et le continent sous les projecteurs, attiré les multinationales. »

    L’évolution du top 20 des marchés publicitaires mondiaux compilé par Zenith-Optimedia illustre bien tous ces propos : en 2012, l’Afrique du Sud figurera à la 16e place mondiale avec 5,6 milliards d’investissements (plus de 159 milliards aux États-Unis), progressant de trois places par rapport à 2009 (4,2 milliards). La locomotive de l’Afrique publicitaire ne figurait même pas dans le classement en 1999.

    Nul doute que l’éclosion annoncée d’une classe moyenne, dont on estime qu’elle représentera dans une dizaine d’années au niveau de tout le continent environ 300 millions de personnes, représente un nouveau potentiel marketing. La percée de la téléphonie mobile a montré concrètement comment le marché pouvait s’organiser pour cibler, attirer et fidéliser une nouvelle clientèle grâce à la publicité et aux opérations de promotion menées dans tous les médias.

    Après les marchés « matures » du continent, ceux de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et du Maroc, les grands réseaux publicitaires commencent à explorer et à poser des jalons dans d’autres pays identifiés pour leurs taux de croissance rapides ou pour le dynamisme des marques de distribution ou de services financiers.

    Inévitablement, toutes les grandes marques de produits de la grande distribution, Coca-Cola, Unilever, Colgate-Palmolive Co., Henkel, Procter & Gamble Co., etc., seront obligées de communiquer, en français, en arabe, en anglais, en portugais aussi… L’Angola, pays lusophone, est considéré par exemple comme l’un des marchés les plus prometteurs. Les autres marchés de croissance publicitaires les plus mentionnés par les grands groupes sont aussi le Ghana, le Kenya, le Nigeria et la Tunisie.

    Mais ce qui semble encore plus exciter les publicitaires, ce sont les moyens qu’il faudra mettre en œuvre pour toucher les cibles. Sur le continent africain, où un habitant sur deux possède déjà un portable, cette problématique pose inévitablement la question de la communication sur les téléphones. L’avenir de la publicité africaine sera mobile.

    Jérôme Bourgeois pour Afrique Magazine

    vendredi 18 mars 2011

    Zoom sur….

    Chaque mois, Ama analyse un pays dans sa globalité pour vous le faire connaitre et vous ouvrir ses portes.

    L’ Algérie
     
    Présentation

    L’Algérie est le dixième pays du monde par sa superficie et le plus grand pays du continent africain après le Soudan. Sa capitale est Alger.
    Elle est située au nord-ouest de l’Afrique, dans ce qu’on appelle le Maghreb, région ainsi nommée parce qu’elle se trouve à l’ouest des nations arabes (Maghreb signifie «coucher de soleil» en arabe).
    L’Algérie est bordée au nord par la mer Méditerranée, à l’est par la Tunisie et la Libye, au sud par le Niger et le Mali, au sud-ouest par la Mauritanie et le Sahara occidental, et à l’ouest par le Maroc. 

    L’histoire

    Longtemps dominé par la France coloniale, l’Algérie accède à l’indépendance après une guerre qui fit de nombreux morts, le 5 juillet 1962.
    En 1962, l’objectif était par une économie planifiée fortement centralisée, de donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations a été menée à ce titre, touchant notamment des entreprises étrangères.
    Après des années rythmées par une économie planifiée, calquée sur le modèle soviétique, le marché algérien s’est ouvert vers une économie de marché.


    L’évolution vers une économie de marché

    Par la suite, un effort considérable d’industrialisation est déployé. Mais cette politique est aussitôt contredite par la nouvelle donne qu'introduit le choc pétrolier de 1986. L’État ne pouvait plus supporter durant cette période l’investissement financier qu’il consentait au profit des entreprises nationales.
    L’État n’était pas non plus en mesure de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec l’augmentation démographique.

    L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de réaliser un ajustement structurel, un vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de l’économie socialiste vers une économie de marché.

    Aujourd’hui l’Algérie présente une situation économique extrêmement favorable tant sur le plan interne qu’au niveau externe, suite notamment à l’augmentation très soutenue des prix du pétrole.
    Malgré la présence de surliquidités liée à l’abondance des ressources pétrolières, l’inflation est maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerce la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004.
    Sur le plan externe, l'Algérie est la troisième puissance économique du continent africain avec un PIB de 171,3 milliards USD, derrière l'Afrique du Sud avec 300,4 milliards USD et le Nigeria avec 220,3 milliards USD.

    Commerce extérieur

    A la faveur de l’envolée des prix des matières premières depuis le début du XXIe siècle, l’Algérie, à l’instar des autres pays producteurs de pétrole et de gaz, a enregistré un renflouement exceptionnel de ses recettes en devises, permettant ainsi une très nette amélioration des indicateurs macro-économiques.
    En 2007, le volume des exportations s’élève à 63,3 milliards de dollars contre 26,13 milliards pour les importations, permettant ainsi de totaliser un excédent commercial record de 37,17 milliards de dollars. Le principal partenaire commercial de l’Algérie est l’Union européenne, avec qui elle réalise plus de la moitié de son commerce extérieur.

    Parmi les clients, les États-Unis viennent en tête avec un volume d'échanges de 19 milliards de dollars, suivis par l'Italie et l'Espagne.
    Les échanges entre la Chine et l'Algérie s'élèvent à plus de 3,8 milliards de dollars.
    L’Alliance d’Affaires Canada-Algérie (AACA) s'occupe des investissements. Le taux d'échange dépasse les 3 milliards de dollars

    La France et l’Algérie : l’entente impossible ?

    Entre la France et l’Algérie, les relations ne seront jamais simple, cela en raison du poids de l’histoire qui lie les 2 pays. Le passé interfère très largement sur les relations entre les 2 pays (Querelles historiques sur le droit de mémoire, psychodrames politiques…).
    L’analyse du passé n’a pourtant pas encore totalement été faite et les responsabilités de chacun, pas totalement prises pour enfin sortir de ce passé douloureux comme l’Allemagne et le reste de l’Europe ont pu le faire ensemble.

    Pourtant, la réal politik a finit par s’imposer sur les dissensions historiques. Ainsi est le monde impitoyable des affaires.
    L’Algérie est un chantier gigantesque et un immense marché. Il est le 3ème marché de la France, hors pays de l’OCDE, cela en fait un partenaire commercial à ne pas négliger en ces temps de crises économiques.
    Après le scandale de l’affaire Orascom (Télécom et cimenterie) en 2010 qui touche l’appareil d’État. L’Algérie a pris conscience de l’extrême nécessité de redéfinir le jeu économique pour que l’État soit le stratège et l’ordonnateur, cela en conservant son autonomie de décision.

    Les différentes lois de finances de 2009 et 2010, imposant à hauteur de 51% la participation de l’État dans le capital de tout projet d’investissement étranger en Algérie (les fameux 51-49%) participe de cette logique.
    C’est aussi dans cette logique d’indépendance économique que l’État algérien a demandé la renégociation l’accord d’association avec l’Union Européenne.

    Les atermoiements post élection présidentielle d’Avril 2009 ont quelques peu déstabilisé l’État face à ses partenaires commerciaux (le maintien de l’équipe gouvernementale). Cela pouvait donner le signe d’une inertie politique ou d’un manque d’initiatives extrêmement préjudiciables quelques mois avant la crise économique.

    Le malaise social et les grèves se multipliaient, touchant des secteurs clés (Industrie et BTP), mais aussi dans l’éducation, alors que la violence latente repris de nouveau.

    Pour sortir le pays de l’inertie, M.Bouteflika a décidé de maintenir son 1er ministre et le changement de 38 walis (équivalents des préfets en France) sur 48.
    Les choses sont claires : la préparation à période post pétrole.
    Avec ses réserves de pétrole et de gaz, l’Algérie n’est pas dans le besoin, bien au contraire. Mais la chute des prix du pétrole pousse à une réflexion portée sur l’après pétrole et l’investissement sur des secteurs encore en friches ou sous exploités (Agriculture de masse, Industrie, BTP, Transport, secteur tertiaire…)

    Des rencontres depuis un an tendent à montrer un réchauffement de l’entente franco-algérienne. En Février 2010, Claude Guéant et Jean David Levitte, avaient rencontré le 1er ministre algérien Ahmed Ouyahia afin d’examiner selon les déclarations d’époque « les points de frictions préalables à une bonne entente ».
    Autre rencontre, les visites de Anne Marie Idrac, Jean Pierre Chevènement et de Michèle Alliot Marie ont semble t-il contribué à faire rentrer les 2 pays dans une nouvelle dynamique.

    Aujourd’hui plus de 400 entreprises françaises tous secteurs confondus sont implantées sur le sol algérien.
    9000 autres entreprises travaillent depuis le territoire français pour couvrir le marché algérien.


    Les opportunités emploi en Algérie 

    1er conseil : consulter le blog du « Club des entrepreneurs France Algérie »
    Vous y trouverez :
    • une liste d’entreprises françaises présentes en Algérie
    • des entreprises partenaires algériennes
    • des projets ouverts à investissements
    • des rendez vous partenariaux
    • des forums d’échanges et d’entre-aide….

    2ème conseil : consultez le blog d’échange d’expérience d’expatriés  fait par des expatriés pour des expatriés.

    Enfin, zoom sur l’entreprise Lafarge qui effectue une campagne de recrutement pour l’Algérie.


    Ama

    mercredi 16 mars 2011

    L'initiative : Projet "La Laiterie du Berger" au Sénégal



    Chaque mois, Ama met en lumière une initiative qui créée de l'emploi en Afrique. Voici l'exemple d'une action au Sénégal. Ce projet est soutenu par la Fondation Danone.

    La « Laiterie du Berger », créée par Bagoré Bathily, un jeune vétérinaire sénégalais, a pour objectif de contribuer à améliorer la situation des Peuls en leur apportant une source de revenus fixe.

    Le lait au Sénégal provient à 50% de l’importation. Il y a une aberration parce que 30% des populations ne vivent que de l’élevage », explique Bagoré Bathily.

    « La Laiterie du Berger » a ainsi mis en place un réseau de collecte du lait frais, deux fois par jour, dans un périmètre de 50 km autour de l’usine à Richard Toll, au nord du Sénégal, qui permet à 600 éleveurs de vivre exclusivement de leur production.
    Depuis son ouverture fin 2006, l’usine de Richard Toll est passée d’une production de 500 à 2000 litres de lait par jour, tous produits confondus : l’usine produit du lait caillé, mais aussi du lait frais, des yaourts, de la crème fraîche et des jus.

    Après seulement un an et demi de fonctionnement, « La Laiterie du Berger » compte déjà près de 400 clients.

    Source : http://www.danonecommunities.com/

    Ama

    lundi 14 mars 2011

    Rendez vous...

    Lancement du sommet de recrutement "carrers in Africa du 15 au 17 Avril 2011 à Paris.

    Le Sommet de Recrutement Careers in Africa est considéré comme un événement mondial majeur concernant le recrutement pour l’Afrique.
    Accessible sur invitation uniquement, cet événement rassemble de jeunes diplômés ainsi que des professionnels désireux de poursuivre leur carrière en Afrique.


    C’est une occasion unique d’avoir accès à des Directeurs de Ressources Humaines ainsi qu’à des représentants clefs d’entreprises leaders en un week-end. Entretiens professionnels, présentations et sessions de Networking font également partie intégrante de l’agenda du Sommet.

    Les entreprises ayant recruté à Careers in Africa sont : Addax Petroleum, Airtel, BGFI, BG Group, Citigroup, GE, Lafarge, MTN, Orange, P&G, Philip Morris, PWC, Schlumberger, Total, Wartsila, Vale et bien d’autres encore.

    Cet évènement aura lieu à l'Université Paris X de Nanterre.

    Pour vous inscrire:  www.careersinafrica.com/paris

    dimanche 13 mars 2011

    L'opportunité emploi du mois

    Emploi au Groupe Wärtsilä.


    Wärtsilä est un leader mondial dans le cycle de développement des solutions énergétiques pour les marchés maritimes et de l'énergie. En mettant l'accent sur l'innovation technologique et une totale efficacité, Wärtsilä maximise les performances environnementales et économiques des navires et les centrales électriques de ses clients.
    Wärtsilä accompagne ses clients tout au long du cycle de vie de leurs installations en optimisant l'efficacité et les performances de puissance des navires et les centrales électriques. Avec 18.000 employés, la société a des opérations dans 160 établissements au sein de 70 pays à travers le monde.

    Le groupe recrute au Sénégal et Guinée pour les postes suivants:

    • Operations Manager
    • Contract Manager
    • Maintenance Manager
    • Sales Account Manager
    • Sales Support

    Les entretiens pour ces positions auront lieu lors du Sommet de Recrutement Careers in Africa qui aura lieu à Paris du 15 au 17 avril 2011.

    Pour de plus amples renseignements concernant le sommet : www.careersinafrica.com.

    Les candidats souhaitant être invité devront postuler en ligne avant le 20 mars 2011.

    Pour des compléments d'informations :

     Ama



    dimanche 20 février 2011

    Le travail en Afrique, une histoire tumultueuse

    Introduction à l’histoire du travail en Afrique

    Le travail et sa définition en Afrique ont été marqués par une singulière histoire, caractérisée par une forte évolution. Dans la première moitié du XXe siècle, la question sociale en Afrique Occidentale Française (A.O.F.) est restée dominée par le régime du travail forcé[1], jusqu’à la promulgation d’un code du travail en Afrique française en 1952.

    Le travail forcé différait de l'esclavage, car celui qui le pratiquait, restait libre en droit, bien qu'il puisse être réquisitionné pour effectuer des travaux. Dans la pratique, il s'agissait toutefois d'un semi esclavage qui était au centre du système d'exploitation colonial[2].
    L'extrême pauvreté de certaines populations ne laissait guère de choix, ce qui a permis à ce mode de travail de développer en faisant la richesse d’entreprises coloniales bien installées. Autres éléments discriminants, les entreprises locales qui tentaient de s’installer, ne pouvaient pas faire appel à la main d’œuvre locale.

    Pour mettre fin à ces multiples injustices qui ralentissaient le développement de tout le continent, des députés africains ont travaillé à la promulgation de lois pour plus d’égalité.
    Sous l'impulsion des parlementaires africains siégeant à l’Assemblée Nationale Française, une série de lois et de décrets pour mettre fin à un tel régime a été votée.

    Ainsi, les décrets des 22 décembre 1945 et 20 février 1946 abolirent le système des pénalités administratives dit de « l'indigénat ».
    La loi n-46-645 du 11 avril 1946, rapportée par le député Félix Houphouët-Boigny, supprimait le travail forcé en stipulant la liberté du travail et l'interdiction de toute contrainte directe ou indirecte aux fins d'embauche ou de maintien sur les lieux de travail d'un individu non consentant.
    Bien qu'officiellement aboli en 1946, le travail forcé continua jusqu'à l'indépendance dans certains territoires comme le Gabon et le Congo français, devenu Congo Brazzaville.

    Quand l’Afrique s’organise

    Afin de permettre, le développement du contient africain, les pays se sont organisés pour bâtir différentes organisations[3] :

    ·        Crée en 1919, l’OIT (Organisation Internationale du Travail) a la mission
    promouvoir l’emploi et la justice sociale. est un autre acteur du développement local
    Le Bureau régional de l’OIT pour l’Afrique se trouve à Addis-Abeba, ville, abritant aussi, l’Union africaine (UA) et la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA).

    L’OIT en Afrique est chargée de planifier et de coordonner les activités du réseau des 13 bureaux de l’OIT situés en Afrique. À l’échelon régional, le Bureau travaille en étroite collaboration avec l’UA et la CEA et, par leur intermédiaire, avec les Communautés économiques régionales afin de promouvoir le travail décent en Afrique.

    En association avec la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (ONU CEA),[4]le bureau international du travail a mis en route des programmes destinés à améliorer les politiques de l'emploi et à faciliter la création de petites et de micro entreprises sur le continent.

    Voici les orientations pour la promotion d’un travail décent[5] :

    • Créer des emplois: l’économie doit générer des possibilités d’investir, d’entreprendre, de développer les compétences, de créer des emplois et des moyens de subsistance durables.

    • Garantir les droits au travail: obtenir la reconnaissance et le respect des droits des travailleurs. Tous les travailleurs, et en particulier les travailleurs pauvres ou défavorisés, ont besoin d’être représentés, de participer, et que des lois justes soient appliquées et servent leurs intérêts.

    • Étendre la protection sociale: promouvoir l’insertion et la productivité en garantissant à chaque homme et chaque femme des conditions de travail sures, la jouissance de temps libre et de repos, la prise en compte de la famille et des valeurs sociales, l’accès à une juste indemnisation en cas de perte ou de diminution de revenus et l’accès à des soins médicaux adaptés.

    • Promouvoir le dialogue social: La participation d'organisations d’employeurs et de travailleurs fortes et indépendantes, est vitale pour améliorer la productivité, éviter les conflits au travail et construire des sociétés solidaires.
    Conçus dans le cadre de l'initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, ces programmes ont eu pour but de garantir que les politiques macroéconomiques accordent une importance de premier plan à la création d'emplois et que le potentiel des petites entreprises dans ce domaine puisse se concrétiser.
    Ces plans d'action comprennent la mise sur pied d'un cadre administratif, fiscal et juridique plus amène envers les entreprises, l'accroissement des possibilités de formation et l'amélioration de l'accès au crédit.

    ·        Banque africaine de développement : BAFD
    Créée en 1963, à Khartoum (Soudan), à l'initiative de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, la BAFD a pour objectif de promouvoir le développement économique et social du continent par l'attribution de prêts et d'opérations d'assistance technique à tous les pays africains.
    Ses actionnaires sont constitués de tous les pays africains ainsi que de pays d'Amérique, d'Asie et d'Europe.

    ·        Le FAD (Fonds africain de développement) complète l'action de la BAD par l'octroi de prêts à des conditions préférentielles.
    Membres (juillet 2009) : 77 pays (53 pays africains et 24 pays d'Amérique, d'Asie et d'Europe)
    Siège : Tunis (Tunisie)

    ·        Union africaine
    Initiée par la Libye en 1999, cette nouvelle organisation panafricaine est entrée en vigueur le 26 mai 2001 et s'est substituée à l'OUA (Organisation de l'unité africaine) le 9 juillet 2002.
     Bâtie sur le modèle de l'Union européenne, elle est composée de plusieurs institutions (Assemblée, Commission, Cour de justice, Conseil économique et social, Conseil de paix et de sécurité, Parlement), qui entrent progressivement en activité.
    Membres (juillet 2009) : 53 pays
    Tous les pays africains y compris le Sahara occidental, à l'exception du Maroc
    Siège : Addis Abeba (Éthiopie)

    ·        Ligue des États Arabes
    Fondée au Caire en 1945 par sept États arabes indépendants, la LEA a intégré, avec la décolonisation, l'ensemble des pays se réclamant de la « nation arabe », de la langue arabe, et de la religion islamique.

    Tous ses États membres sont par ailleurs membres de l'Organisation de la conférence islamique. Elle a pour objectif d'établir une coopération militaire, politique et économique.
    Le siège a été transféré du Caire à Tunis de 1979 à 1990, du fait du boycott arabe de l'Égypte suite à la signature, en mars 1979, d'un traité de paix avec Israël.
    Membres : 22 pays
    Ces différentes organisations ont pu, chacun à leur niveau donner de la crédibilité à l’Afrique dans son ensemble, en créant des groupes qui pouvaient négocier ou s’opposer aux grandes puissances mondiales.
    Ces groupes ont aussi pu mettre en place des programmes de développement régionaux et aussi s’influencer politiquement.

    Perspectives & potentiels


    L'Afrique possède la main-d'œuvre, enregistrant la croissance la plus rapide au monde avec quelque 9 millions de nouveaux demandeurs d'emplois entrant sur le marché du travail chaque année. Le chômage et le sous-emploi sont largement répandus, les activités du secteur informel représentant au moins 60% des emplois existants et pratiquement toutes les nouvelles opportunités d'emploi.

    Autres chiffres, près de 70% de la main-d'œuvre africaine se concentrent dans l'agriculture, il s'agit souvent d'une agriculture de subsistance. Plus de la moitié de la population de l'Afrique, soit presque 400 millions de personnes, vit avec moins d'un dollar par jour.
    Au rythme actuel de la croissance économique, l’objectif des Nations Unies de réduire de moitié la pauvreté extrême en Afrique d’ici 2015 ne sera pas atteint.

    Le BIT estime cependant que le travail peut être l’instrument déclenchant l’édification d’une structure africaine du développement combinant ouverture sur le plan social et dynamisme sur le plan économique.
    Autre élément inquiétant, le secteur urbain informel est en rapide expansion ; il cohabite avec un secteur agricole où travaillent plus de 70 % de la population.

    Quelque 20 millions de personnes d’origine africaine sont des travailleurs migrants et, d’ici 2015, un Africain sur dix vivra et travaillera hors de son pays d’origine.

    Facteur aggravant, le VIH/sida, compromet le développement en décimant la population active et en détruisant les familles.
    90 % des personnes infectées sont des travailleurs âgés de 15 à 49 ans, la tranche d’âge la plus productive et la plus féconde.

    L’épidémie pourrait entraîner d’ici l’an 2020 une réduction de 10 à 30 % de la main d’œuvre dans les pays les plus touchés ce qui implique par ricochet, la mise en place d’une véritable politique de santé publique.
    En Ouganda, plus de la moitié des enseignants sont séropositifs. Au Malawi, la mortalité parmi les fonctionnaires a décuplé entre 1990 et 2000. Au Rwanda, le traitement des personnes infectées a absorbé ces dernières années les 2/3 des dépenses de santé publique.

    Autre problème de taille, celui du travail des enfants qui, quand ils ne sont pas enrôlés de force dans les conflits, travaillent péniblement dans l’agriculture et le secteur informel.
    Le travail des enfants apparaît comme un frein énorme au développement de bons nombres de pays. Les enfants sont l’avenir et la pierre angulaire du développement local. S’ils sont sacrifiés très jeunes au travail ou à la guerre, qui seront les élites de demain ?

    A travers les enfants et la lutte du travail des plus jeunes, c’est la construction d’un système éducatif tout entier, qui vise à rendre la scolarisation et la formation obligatoire qui est à pérenniser, voire à construire pour certains pays. Ceci accompli, une future élite dirigeante pourra naitre et mettre en place les bases d’un développement durable et continu.

    L'emploi : un enjeu global

    Dans un contexte de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales, les politiques pour l’emploi décent doivent être au centre des politiques.
    L’emploi décent pour tous, reste le gage d’une stabilité politique, du respect des droits de l’homme, du recul de la pauvreté et du développement d’un État par le biais de la croissance.
    L’enjeu est énorme, celui du développement de l’emploi et de la croissance économique en Afrique.

    Le continent africain ne progressera que si elle arrive à être en paix dans son ensemble, si elle est en capacité de former de nouvelles élites et enfin si elle met en place des véritables politiques pour l’emploi décent, associé à des campagnes pour la promotion de l’égalité homme femme.
    Le développement ne peut se faire que dans le cadre d’une volonté politique globale, portée par des hommes et des femmes d’État.
    Ce sont les États qui définissent les cadres stratégiques du développement, en déterminant le cadre politique et économique.
    Aujourd’hui en Afrique, bons nombres de projets (routes, édifices religieux, bâtiments administratifs...) sont concrétisés par la volonté confirmée des chefs d’État.

    La mise en place d’un système permettant la création d’initiatives privées semble être une voie à suivre, par l’intermédiaire du développement d’une véritable économie de marché à grande échelle (création d’entreprise de grande ou de moyenne taille, de micro entreprises).
    Tout cela ne peut se faire que dans le cadre d’une réflexion globale qui associera tous les rouages de l’État (économique, administratif, sanitaire, judiciaire….).

    A l’heure actuelle, les entreprises privées extérieures, sous l’impulsion de l’OCDE, investissent beaucoup et de manière directe dans le tissu local par l’intermédiaire de l’IDE (Investissements Directs Étrangers).
    Ces investissements massifs contribuent à développer un pays, mais doivent être encadrés par la présence de l’État, pour ne pas être la seule source de développement.
    Les États doivent aussi investir à destination des initiatives privées locales et permettre les crédits en tout genre.
    Le but à atteindre étant la diversification des canaux d’investissements et de gagner en autonomie.
    La seule création d’emplois ne suffit pas. Il faut aussi placer l’emploi au centre des politiques économiques et sociales, s’efforcer d’obtenir une économie mondiale plus ouverte, en instaurant un système de croissance plus équitable qui n’exclut personne, et promouvoir la responsabilisation en cédant aux pays, le pouvoir de décision et l’autonomie.
    Les situations de conflits à répétition, de misères multiples et de corruptions ne doivent pas être une fatalité pour un continent aux multiples facettes.
    L'Afrique dans son ensemble apparaît comme un continent riche (ressources minières et humaines) convoitée par les américains, français et chinois. Il est un continent vierge aux multiples perspectives, facettes encore insoupçonnées.
    Le potentiel est énorme, les volontés présentes.


    Ama


    [1] Babacar Fall, « Le travail forcé en Afrique occidentale française (1900-1946) », Civilisations
    [2] Perspective Monde, Nov. 2010
    [3] Source : « la documentation française »
    [4] Conférence de BIT, décembre 1999
    [5] Programme et orientation officielle de l’OIT