vendredi 18 mars 2011

Zoom sur….

Chaque mois, Ama analyse un pays dans sa globalité pour vous le faire connaitre et vous ouvrir ses portes.

L’ Algérie
 
Présentation

L’Algérie est le dixième pays du monde par sa superficie et le plus grand pays du continent africain après le Soudan. Sa capitale est Alger.
Elle est située au nord-ouest de l’Afrique, dans ce qu’on appelle le Maghreb, région ainsi nommée parce qu’elle se trouve à l’ouest des nations arabes (Maghreb signifie «coucher de soleil» en arabe).
L’Algérie est bordée au nord par la mer Méditerranée, à l’est par la Tunisie et la Libye, au sud par le Niger et le Mali, au sud-ouest par la Mauritanie et le Sahara occidental, et à l’ouest par le Maroc. 

L’histoire

Longtemps dominé par la France coloniale, l’Algérie accède à l’indépendance après une guerre qui fit de nombreux morts, le 5 juillet 1962.
En 1962, l’objectif était par une économie planifiée fortement centralisée, de donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations a été menée à ce titre, touchant notamment des entreprises étrangères.
Après des années rythmées par une économie planifiée, calquée sur le modèle soviétique, le marché algérien s’est ouvert vers une économie de marché.


L’évolution vers une économie de marché

Par la suite, un effort considérable d’industrialisation est déployé. Mais cette politique est aussitôt contredite par la nouvelle donne qu'introduit le choc pétrolier de 1986. L’État ne pouvait plus supporter durant cette période l’investissement financier qu’il consentait au profit des entreprises nationales.
L’État n’était pas non plus en mesure de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec l’augmentation démographique.

L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de réaliser un ajustement structurel, un vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de l’économie socialiste vers une économie de marché.

Aujourd’hui l’Algérie présente une situation économique extrêmement favorable tant sur le plan interne qu’au niveau externe, suite notamment à l’augmentation très soutenue des prix du pétrole.
Malgré la présence de surliquidités liée à l’abondance des ressources pétrolières, l’inflation est maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerce la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004.
Sur le plan externe, l'Algérie est la troisième puissance économique du continent africain avec un PIB de 171,3 milliards USD, derrière l'Afrique du Sud avec 300,4 milliards USD et le Nigeria avec 220,3 milliards USD.

Commerce extérieur

A la faveur de l’envolée des prix des matières premières depuis le début du XXIe siècle, l’Algérie, à l’instar des autres pays producteurs de pétrole et de gaz, a enregistré un renflouement exceptionnel de ses recettes en devises, permettant ainsi une très nette amélioration des indicateurs macro-économiques.
En 2007, le volume des exportations s’élève à 63,3 milliards de dollars contre 26,13 milliards pour les importations, permettant ainsi de totaliser un excédent commercial record de 37,17 milliards de dollars. Le principal partenaire commercial de l’Algérie est l’Union européenne, avec qui elle réalise plus de la moitié de son commerce extérieur.

Parmi les clients, les États-Unis viennent en tête avec un volume d'échanges de 19 milliards de dollars, suivis par l'Italie et l'Espagne.
Les échanges entre la Chine et l'Algérie s'élèvent à plus de 3,8 milliards de dollars.
L’Alliance d’Affaires Canada-Algérie (AACA) s'occupe des investissements. Le taux d'échange dépasse les 3 milliards de dollars

La France et l’Algérie : l’entente impossible ?

Entre la France et l’Algérie, les relations ne seront jamais simple, cela en raison du poids de l’histoire qui lie les 2 pays. Le passé interfère très largement sur les relations entre les 2 pays (Querelles historiques sur le droit de mémoire, psychodrames politiques…).
L’analyse du passé n’a pourtant pas encore totalement été faite et les responsabilités de chacun, pas totalement prises pour enfin sortir de ce passé douloureux comme l’Allemagne et le reste de l’Europe ont pu le faire ensemble.

Pourtant, la réal politik a finit par s’imposer sur les dissensions historiques. Ainsi est le monde impitoyable des affaires.
L’Algérie est un chantier gigantesque et un immense marché. Il est le 3ème marché de la France, hors pays de l’OCDE, cela en fait un partenaire commercial à ne pas négliger en ces temps de crises économiques.
Après le scandale de l’affaire Orascom (Télécom et cimenterie) en 2010 qui touche l’appareil d’État. L’Algérie a pris conscience de l’extrême nécessité de redéfinir le jeu économique pour que l’État soit le stratège et l’ordonnateur, cela en conservant son autonomie de décision.

Les différentes lois de finances de 2009 et 2010, imposant à hauteur de 51% la participation de l’État dans le capital de tout projet d’investissement étranger en Algérie (les fameux 51-49%) participe de cette logique.
C’est aussi dans cette logique d’indépendance économique que l’État algérien a demandé la renégociation l’accord d’association avec l’Union Européenne.

Les atermoiements post élection présidentielle d’Avril 2009 ont quelques peu déstabilisé l’État face à ses partenaires commerciaux (le maintien de l’équipe gouvernementale). Cela pouvait donner le signe d’une inertie politique ou d’un manque d’initiatives extrêmement préjudiciables quelques mois avant la crise économique.

Le malaise social et les grèves se multipliaient, touchant des secteurs clés (Industrie et BTP), mais aussi dans l’éducation, alors que la violence latente repris de nouveau.

Pour sortir le pays de l’inertie, M.Bouteflika a décidé de maintenir son 1er ministre et le changement de 38 walis (équivalents des préfets en France) sur 48.
Les choses sont claires : la préparation à période post pétrole.
Avec ses réserves de pétrole et de gaz, l’Algérie n’est pas dans le besoin, bien au contraire. Mais la chute des prix du pétrole pousse à une réflexion portée sur l’après pétrole et l’investissement sur des secteurs encore en friches ou sous exploités (Agriculture de masse, Industrie, BTP, Transport, secteur tertiaire…)

Des rencontres depuis un an tendent à montrer un réchauffement de l’entente franco-algérienne. En Février 2010, Claude Guéant et Jean David Levitte, avaient rencontré le 1er ministre algérien Ahmed Ouyahia afin d’examiner selon les déclarations d’époque « les points de frictions préalables à une bonne entente ».
Autre rencontre, les visites de Anne Marie Idrac, Jean Pierre Chevènement et de Michèle Alliot Marie ont semble t-il contribué à faire rentrer les 2 pays dans une nouvelle dynamique.

Aujourd’hui plus de 400 entreprises françaises tous secteurs confondus sont implantées sur le sol algérien.
9000 autres entreprises travaillent depuis le territoire français pour couvrir le marché algérien.


Les opportunités emploi en Algérie 

1er conseil : consulter le blog du « Club des entrepreneurs France Algérie »
Vous y trouverez :
  • une liste d’entreprises françaises présentes en Algérie
  • des entreprises partenaires algériennes
  • des projets ouverts à investissements
  • des rendez vous partenariaux
  • des forums d’échanges et d’entre-aide….

2ème conseil : consultez le blog d’échange d’expérience d’expatriés  fait par des expatriés pour des expatriés.

Enfin, zoom sur l’entreprise Lafarge qui effectue une campagne de recrutement pour l’Algérie.


Ama

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