mardi 22 mars 2011

L'initiative : Projet de technologie éducative au Gabon

Ama vous propose cette initiative qui permet à des enfants au Gabon d'avoir accès à la fois à la technologie et à l'éducation. Créer de nouvelles générations autonomes, susciter le plaisir de l'école, tel est le but de cette initiative pour une Afrique meilleure.


Ce projet est soutenu par le MIT

Publicité : parce que l’Afrique le vaut bien !

Ama vous propose un article ayant pour sujet : le monde de la communication.

 
L’Afrique et le Moyen-Orient vont enregistrer entre 2010 et 2014 les plus fortes progressions de la planète en termes d’investissements publicitaires, passant de 14 milliards de dollars en 2010 à 19,7 milliards en 2014, soit une part de marché mondiale estimée à 3,5 %, d’après une étude du cabinet eMarketer diffusée au mois de juillet dernier.
En 2009, les dépenses publicitaires sur ces marchés ne représentaient que 2,7 % des montants mondiaux, soit 12,6 milliards de dollars sur un total de 465,1 milliards.

Un autre rapport publié au mois d’octobre par Zenith Optimedia, filiale du troisième groupe publicitaire mondial Publicis, confirme la tendance, allant même au-delà en voyant doubler les budgets publicitaires sur ces zones (plus d’autres petits pays faisant partie du « reste du monde »), en seulement six ans, passant de 13,1 milliards de dollars à 26 milliards entre 2006 et 2012.

L’agence de presse Reuters a été le premier média à identifier l’Afrique comme « le nouveau terrain de jeu de la pub », se faisant l’écho au mois de juin pendant le Festival international du film publicitaire de Cannes de ces publicitaires qui « redoublent d’ardeur dans les pays à forte croissance ». « De simples relais de croissance, les pays émergents sont en train de devenir la roue de secours du secteur, face à une Europe en panne et à un marché américain qui risque de ralentir en 2011 », indiquait aussi la dépêche avant de citer Martin Sorrell, patron du leader mondial WPP : « Nos clients se concentrent de plus en plus sur ces marchés, encore petits, mais qui croissent très rapidement. »

L’Afrique représentait un chiffre d’affaires de 150 millions de dollars pour ce groupe il y a quatre ans contre 500 millions de dollars aujourd’hui, nous apprend un autre article intitulé « Les Agences de pub se ruent en Afrique », paru au mois d’octobre dans le Wall Street Journal, évoquant aussi les prises stratégiques de participations dans les groupes de communication africains.

David Jones, P-DG d’Havas Worldwide, confirme : « Derrière ces moteurs de croissance, l’Afrique se profile comme le nouveau marché émergent de la planète publicitaire. Au cours de la décennie à venir, on verra l’Afrique commencer à être reconnue comme la nouvelle Asie, la nouvelle terre d’opportunités. »

Dans un article publié en ligne au mois de juin consacré au « continent africain, dernière frontière du marché publicitaire mondial », le magazine spécialisé new-yorkais Advertising Age citait encore Michael Gullan, le directeur de l’agence de publicité Gullan & Gullan/Icom située à Johannesbourg : « La Coupe du monde a accéléré les choses, placé le pays et le continent sous les projecteurs, attiré les multinationales. »

L’évolution du top 20 des marchés publicitaires mondiaux compilé par Zenith-Optimedia illustre bien tous ces propos : en 2012, l’Afrique du Sud figurera à la 16e place mondiale avec 5,6 milliards d’investissements (plus de 159 milliards aux États-Unis), progressant de trois places par rapport à 2009 (4,2 milliards). La locomotive de l’Afrique publicitaire ne figurait même pas dans le classement en 1999.

Nul doute que l’éclosion annoncée d’une classe moyenne, dont on estime qu’elle représentera dans une dizaine d’années au niveau de tout le continent environ 300 millions de personnes, représente un nouveau potentiel marketing. La percée de la téléphonie mobile a montré concrètement comment le marché pouvait s’organiser pour cibler, attirer et fidéliser une nouvelle clientèle grâce à la publicité et aux opérations de promotion menées dans tous les médias.

Après les marchés « matures » du continent, ceux de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et du Maroc, les grands réseaux publicitaires commencent à explorer et à poser des jalons dans d’autres pays identifiés pour leurs taux de croissance rapides ou pour le dynamisme des marques de distribution ou de services financiers.

Inévitablement, toutes les grandes marques de produits de la grande distribution, Coca-Cola, Unilever, Colgate-Palmolive Co., Henkel, Procter & Gamble Co., etc., seront obligées de communiquer, en français, en arabe, en anglais, en portugais aussi… L’Angola, pays lusophone, est considéré par exemple comme l’un des marchés les plus prometteurs. Les autres marchés de croissance publicitaires les plus mentionnés par les grands groupes sont aussi le Ghana, le Kenya, le Nigeria et la Tunisie.

Mais ce qui semble encore plus exciter les publicitaires, ce sont les moyens qu’il faudra mettre en œuvre pour toucher les cibles. Sur le continent africain, où un habitant sur deux possède déjà un portable, cette problématique pose inévitablement la question de la communication sur les téléphones. L’avenir de la publicité africaine sera mobile.

Jérôme Bourgeois pour Afrique Magazine

vendredi 18 mars 2011

Zoom sur….

Chaque mois, Ama analyse un pays dans sa globalité pour vous le faire connaitre et vous ouvrir ses portes.

L’ Algérie
 
Présentation

L’Algérie est le dixième pays du monde par sa superficie et le plus grand pays du continent africain après le Soudan. Sa capitale est Alger.
Elle est située au nord-ouest de l’Afrique, dans ce qu’on appelle le Maghreb, région ainsi nommée parce qu’elle se trouve à l’ouest des nations arabes (Maghreb signifie «coucher de soleil» en arabe).
L’Algérie est bordée au nord par la mer Méditerranée, à l’est par la Tunisie et la Libye, au sud par le Niger et le Mali, au sud-ouest par la Mauritanie et le Sahara occidental, et à l’ouest par le Maroc. 

L’histoire

Longtemps dominé par la France coloniale, l’Algérie accède à l’indépendance après une guerre qui fit de nombreux morts, le 5 juillet 1962.
En 1962, l’objectif était par une économie planifiée fortement centralisée, de donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations a été menée à ce titre, touchant notamment des entreprises étrangères.
Après des années rythmées par une économie planifiée, calquée sur le modèle soviétique, le marché algérien s’est ouvert vers une économie de marché.


L’évolution vers une économie de marché

Par la suite, un effort considérable d’industrialisation est déployé. Mais cette politique est aussitôt contredite par la nouvelle donne qu'introduit le choc pétrolier de 1986. L’État ne pouvait plus supporter durant cette période l’investissement financier qu’il consentait au profit des entreprises nationales.
L’État n’était pas non plus en mesure de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec l’augmentation démographique.

L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de réaliser un ajustement structurel, un vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de l’économie socialiste vers une économie de marché.

Aujourd’hui l’Algérie présente une situation économique extrêmement favorable tant sur le plan interne qu’au niveau externe, suite notamment à l’augmentation très soutenue des prix du pétrole.
Malgré la présence de surliquidités liée à l’abondance des ressources pétrolières, l’inflation est maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerce la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004.
Sur le plan externe, l'Algérie est la troisième puissance économique du continent africain avec un PIB de 171,3 milliards USD, derrière l'Afrique du Sud avec 300,4 milliards USD et le Nigeria avec 220,3 milliards USD.

Commerce extérieur

A la faveur de l’envolée des prix des matières premières depuis le début du XXIe siècle, l’Algérie, à l’instar des autres pays producteurs de pétrole et de gaz, a enregistré un renflouement exceptionnel de ses recettes en devises, permettant ainsi une très nette amélioration des indicateurs macro-économiques.
En 2007, le volume des exportations s’élève à 63,3 milliards de dollars contre 26,13 milliards pour les importations, permettant ainsi de totaliser un excédent commercial record de 37,17 milliards de dollars. Le principal partenaire commercial de l’Algérie est l’Union européenne, avec qui elle réalise plus de la moitié de son commerce extérieur.

Parmi les clients, les États-Unis viennent en tête avec un volume d'échanges de 19 milliards de dollars, suivis par l'Italie et l'Espagne.
Les échanges entre la Chine et l'Algérie s'élèvent à plus de 3,8 milliards de dollars.
L’Alliance d’Affaires Canada-Algérie (AACA) s'occupe des investissements. Le taux d'échange dépasse les 3 milliards de dollars

La France et l’Algérie : l’entente impossible ?

Entre la France et l’Algérie, les relations ne seront jamais simple, cela en raison du poids de l’histoire qui lie les 2 pays. Le passé interfère très largement sur les relations entre les 2 pays (Querelles historiques sur le droit de mémoire, psychodrames politiques…).
L’analyse du passé n’a pourtant pas encore totalement été faite et les responsabilités de chacun, pas totalement prises pour enfin sortir de ce passé douloureux comme l’Allemagne et le reste de l’Europe ont pu le faire ensemble.

Pourtant, la réal politik a finit par s’imposer sur les dissensions historiques. Ainsi est le monde impitoyable des affaires.
L’Algérie est un chantier gigantesque et un immense marché. Il est le 3ème marché de la France, hors pays de l’OCDE, cela en fait un partenaire commercial à ne pas négliger en ces temps de crises économiques.
Après le scandale de l’affaire Orascom (Télécom et cimenterie) en 2010 qui touche l’appareil d’État. L’Algérie a pris conscience de l’extrême nécessité de redéfinir le jeu économique pour que l’État soit le stratège et l’ordonnateur, cela en conservant son autonomie de décision.

Les différentes lois de finances de 2009 et 2010, imposant à hauteur de 51% la participation de l’État dans le capital de tout projet d’investissement étranger en Algérie (les fameux 51-49%) participe de cette logique.
C’est aussi dans cette logique d’indépendance économique que l’État algérien a demandé la renégociation l’accord d’association avec l’Union Européenne.

Les atermoiements post élection présidentielle d’Avril 2009 ont quelques peu déstabilisé l’État face à ses partenaires commerciaux (le maintien de l’équipe gouvernementale). Cela pouvait donner le signe d’une inertie politique ou d’un manque d’initiatives extrêmement préjudiciables quelques mois avant la crise économique.

Le malaise social et les grèves se multipliaient, touchant des secteurs clés (Industrie et BTP), mais aussi dans l’éducation, alors que la violence latente repris de nouveau.

Pour sortir le pays de l’inertie, M.Bouteflika a décidé de maintenir son 1er ministre et le changement de 38 walis (équivalents des préfets en France) sur 48.
Les choses sont claires : la préparation à période post pétrole.
Avec ses réserves de pétrole et de gaz, l’Algérie n’est pas dans le besoin, bien au contraire. Mais la chute des prix du pétrole pousse à une réflexion portée sur l’après pétrole et l’investissement sur des secteurs encore en friches ou sous exploités (Agriculture de masse, Industrie, BTP, Transport, secteur tertiaire…)

Des rencontres depuis un an tendent à montrer un réchauffement de l’entente franco-algérienne. En Février 2010, Claude Guéant et Jean David Levitte, avaient rencontré le 1er ministre algérien Ahmed Ouyahia afin d’examiner selon les déclarations d’époque « les points de frictions préalables à une bonne entente ».
Autre rencontre, les visites de Anne Marie Idrac, Jean Pierre Chevènement et de Michèle Alliot Marie ont semble t-il contribué à faire rentrer les 2 pays dans une nouvelle dynamique.

Aujourd’hui plus de 400 entreprises françaises tous secteurs confondus sont implantées sur le sol algérien.
9000 autres entreprises travaillent depuis le territoire français pour couvrir le marché algérien.


Les opportunités emploi en Algérie 

1er conseil : consulter le blog du « Club des entrepreneurs France Algérie »
Vous y trouverez :
  • une liste d’entreprises françaises présentes en Algérie
  • des entreprises partenaires algériennes
  • des projets ouverts à investissements
  • des rendez vous partenariaux
  • des forums d’échanges et d’entre-aide….

2ème conseil : consultez le blog d’échange d’expérience d’expatriés  fait par des expatriés pour des expatriés.

Enfin, zoom sur l’entreprise Lafarge qui effectue une campagne de recrutement pour l’Algérie.


Ama

mercredi 16 mars 2011

L'initiative : Projet "La Laiterie du Berger" au Sénégal



Chaque mois, Ama met en lumière une initiative qui créée de l'emploi en Afrique. Voici l'exemple d'une action au Sénégal. Ce projet est soutenu par la Fondation Danone.

La « Laiterie du Berger », créée par Bagoré Bathily, un jeune vétérinaire sénégalais, a pour objectif de contribuer à améliorer la situation des Peuls en leur apportant une source de revenus fixe.

Le lait au Sénégal provient à 50% de l’importation. Il y a une aberration parce que 30% des populations ne vivent que de l’élevage », explique Bagoré Bathily.

« La Laiterie du Berger » a ainsi mis en place un réseau de collecte du lait frais, deux fois par jour, dans un périmètre de 50 km autour de l’usine à Richard Toll, au nord du Sénégal, qui permet à 600 éleveurs de vivre exclusivement de leur production.
Depuis son ouverture fin 2006, l’usine de Richard Toll est passée d’une production de 500 à 2000 litres de lait par jour, tous produits confondus : l’usine produit du lait caillé, mais aussi du lait frais, des yaourts, de la crème fraîche et des jus.

Après seulement un an et demi de fonctionnement, « La Laiterie du Berger » compte déjà près de 400 clients.

Source : http://www.danonecommunities.com/

Ama

lundi 14 mars 2011

Rendez vous...

Lancement du sommet de recrutement "carrers in Africa du 15 au 17 Avril 2011 à Paris.

Le Sommet de Recrutement Careers in Africa est considéré comme un événement mondial majeur concernant le recrutement pour l’Afrique.
Accessible sur invitation uniquement, cet événement rassemble de jeunes diplômés ainsi que des professionnels désireux de poursuivre leur carrière en Afrique.


C’est une occasion unique d’avoir accès à des Directeurs de Ressources Humaines ainsi qu’à des représentants clefs d’entreprises leaders en un week-end. Entretiens professionnels, présentations et sessions de Networking font également partie intégrante de l’agenda du Sommet.

Les entreprises ayant recruté à Careers in Africa sont : Addax Petroleum, Airtel, BGFI, BG Group, Citigroup, GE, Lafarge, MTN, Orange, P&G, Philip Morris, PWC, Schlumberger, Total, Wartsila, Vale et bien d’autres encore.

Cet évènement aura lieu à l'Université Paris X de Nanterre.

Pour vous inscrire:  www.careersinafrica.com/paris

dimanche 13 mars 2011

L'opportunité emploi du mois

Emploi au Groupe Wärtsilä.


Wärtsilä est un leader mondial dans le cycle de développement des solutions énergétiques pour les marchés maritimes et de l'énergie. En mettant l'accent sur l'innovation technologique et une totale efficacité, Wärtsilä maximise les performances environnementales et économiques des navires et les centrales électriques de ses clients.
Wärtsilä accompagne ses clients tout au long du cycle de vie de leurs installations en optimisant l'efficacité et les performances de puissance des navires et les centrales électriques. Avec 18.000 employés, la société a des opérations dans 160 établissements au sein de 70 pays à travers le monde.

Le groupe recrute au Sénégal et Guinée pour les postes suivants:

  • Operations Manager
  • Contract Manager
  • Maintenance Manager
  • Sales Account Manager
  • Sales Support

Les entretiens pour ces positions auront lieu lors du Sommet de Recrutement Careers in Africa qui aura lieu à Paris du 15 au 17 avril 2011.

Pour de plus amples renseignements concernant le sommet : www.careersinafrica.com.

Les candidats souhaitant être invité devront postuler en ligne avant le 20 mars 2011.

Pour des compléments d'informations :

 Ama